Le Monument de l’écrit sur les Choses divines est le dernier livre que Schelling ait fait paraître. Non seulement il figure parmi ce que la littérature polémique compte de plus splendide, mais il constitue le point d’orgue de la dernière des trois grandes querelles qui ont marqué l’essor de l’idéalisme allemand.
En développant l’idée que le mouvement de la science doit prendre la forme d’un développement de soi de l’objet même, l’ouvrage prépare les Âges du monde et constitue le point de basculement vers ce ue Schelling appellera la philosophie positive.
Une présentation de textes inédits en français de Friedrich Schlegel et Victor Cousin complète ce volume. Elle montre que la caractérisation polémique de Jacobi à laquelle procède son adversaire n’interdit pas de voir en lui non seulement le premier témoin, mais un acteur à part entière du développement de la philosophie classique allemande.
Introduit, traduit et annoté par P. Cerutti