Un magnifique feu d’artifice d’aphorismes.
Mais l’auteur des aphorismes est un philosophe, il ne cherche pas à éblouir, il cherche une sagesse. Il cherche une sagesse pour après la mort de Dieu : comment après ce considérable événement, l’homme peut-il échapper au désespoir nihiliste, comment peut et doit vivre celui qui — et c’est le cas de beaucoup de nos contemporains — n’a plus Dieu pour le guider ?
Cet ouvrage voudrait aider à mieux comprendre cette sagesse. Il voudrait aider à s’orienter dans cette démarche philosophique, certes plus ingrate que la simple admiration éblouie de l’aphorisme, mais autrement plus prometteuse puisqu’il va s’agir de comprendre que la mort de Dieu, loin de n’être que la mort du bien, qui condamnerait les hommes au mal, peut, au contraire, constituer pour eux une invitation à se faire eux-mêmes — par-delà bien et mal — comme divins.