Dans ce neuvième tome de sa Contre-Histoire de la Philosophie, Michel Onfray se penche sur des figures intellectuelles que la tradition universitaire s’est plu à sous-évaluer ou (selon l’auteur) à surévaluer, tout en réservant une place de choix à l’œuvre exemplaire d’Albert Camus. Georges Politzer, marxiste des Lumières, qui sut ferrailler avec l’idéalisme bergsonnien avant de tomber, en 1941, sous les balles d’un peloton d’exécution. Paul Nizan, marxiste et lecteur d’Épicure, qui s’insurgea avec bravoure contre le communisme dévoyé de l’URSS. Camus, qui ne renonça jamais à combattre le totalitarisme sous toutes ses formes tandis que d’autres succombaient à ses sinistres séductions. D’autres? Ce fut, précisément, le cas de Sartre et de Simone de Beauvoir, dont Michel Onfray reconstitue l’itinéraire politique déconcertant, et dont il dresse ici un portrait intellectuel sans concession.
Michel Onfray : Les consciences réfractaires
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