Le présent ouvrage et né d’une série de questions concernant le deuxième voyage italien de Rousseau, le long séjour vénitien qu’il effectua en qualité de secrétaire d’ambassade, entre 1743 et 1744. À partir de cette enquête, le volume s’est élargi au rapport plus général de Rousseau avec la culture italienne, qui a profondément marqué son œuvre. Les études rassemblées ici abordent aussi bien le sens « ascendant » de cette relation – emprunts d’idées et de concepts, souvenirs poétiques ou musicaux dans les œuvres rousseauistes – que « descendant » – la réception de son œuvre, ainsi que, plus largement, les motifs du style et de la pensée rousseauistes qui ont marqué les grands auteurs italiens. Ce recueil d’essais, qui offre des interprétations très différentes, montre ainsi la richesse des perspectives qu’ouvre la question du rapport de Rousseau à l’Italie. Il se présente comme une invitation à lire et à relire non seulement Rousseau, mais aussi ses sources et ses lecteurs.