En 1797, Emmanuel Kant et Benjamin Constant s’affrontent dans une controverse fameuse sur le problème – moral et politique – du droit de mentir. Être véridique est un principe qui doit guider notre conduite. Si Constant reconnaît le bien-fondé d’une telle exigence, il s’oppose à Kant sur son application : selon lui, il ne faut pas en faire une obligation absolue.
En donnant à lire une sélection de textes de Kant sur le mensonge et le devoir moral, les objections de Constant dans Des réactions politiques et la réponse de Kant dans D’un prétendu droit de mentir par humanité, cette édition permet d’examiner ce qui a pu être considéré comme la question du siècle : le rapport entre théorie et pratique.
En GF PHILO’, le texte de l’œuvre est donné à lire sur la page de droite. En regard, des extraits tirés d’autres œuvres viennent l’éclairer, le questionner, le prolonger.