Jean Duns Scot : La cause du vouloir suivi de l’objet de la jouissance

Philosophe et théologien, Duns Scot (1266-1308) s’est attaché à penser l’univocité de l’Être et a défendu au nom de la foi le réalisme de la connaissance qui part du monde sensible pour atteindre Dieu. Son influence fut capitale sur la philosophie occidentale. En outre, il fut béatifié en 1993. Hanna Arendt (1906-1975) disait de lui dans Le Vouloir : « : S’agissant de l’essence de sa pensée (…) il n’a ni prédécesseurs, ni successeurs. » Le lecteur contemporain, habitué à chercher dans l’autonomie l’essence même de la liberté, trouvera dans les textes de Duns Scot ici présentés une pensée de la liberté qui, quoi qu’on en dise, est irréductible aux schémas convenus.
Il manquait à l’édition française des œuvres de Duns Scot les textes qui expliquent la puissance et la place insigne de la théorie de la volonté chez Duns Scot, seuls les prologues de la Lectura et de l’Ordinatio ayant été traduits.

Les traductions que nous avons proposées ici sont celles de textes qui mettent en œuvre la pensée scotienne de la volonté. Le premier, la distinction 25 du second livre du Commentaire des Sentences, permet de situer la compréhension scotienne de la liberté dans sa différence radicale avec celle d’autres grands maîtres du XIIIe siècle, Gilles de Rome (1247-1316), Henri de Gand, (1257-1293), et surtout Godefroid de Fontaines (1250-1309). Le second, la distinction 1 du premier livre du même commentaire, ouvre à la pensée de l’infinitisation de la volonté finie qui est au cœur de l’œuvre de Duns Scot.

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