Il n’y a de faits, de connaissance d’autrui et de soi-même, bref, il n’y a pas de monde sans interprétation. C’est la thèse que défend l’auteur de Langage, signes et interprétation. Il se propose de mettre en lumière les fondements interprétatifs de toutes formes de connaissances, de la communication, du rapport au monde et à l’action dans le monde vécu, la science, l’éthique, la logique et l’art. Dans la double mesure où toutes les sciences, tous les arts et toutes les actions s’accomplissent dans des signes linguistiques et non linguistiques et où ils sont toujours, par suite, déjà rapportés aux processus d’interprétation, on peut faire appel, dans ces domaines, à l’approche de l’interprétation pour analyser les fondements et les rapports interdisciplinaires.
Günter Abel enseigne depuis 1987 la philosophie théorique à l’Université Technique de Berlin.
Günter Abel : Langages, signe et interprétation
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