Ont contribué à ce volume : S. Alexandre, M. Bonazzi, L.-A. Dorion, M.-A. Gavray, Ét. Helmer, S. Husson, A. Larivée, L. Lavaud, P.-M. Morel, C. Murgier, A. Tabosa, F. Teisserenc.
D’où vient l’intérêt des philosophes de l’Antiquité pour la richesse et la pauvreté, alors qu’elles ne sont censées affecter ni le bien agir ni, surtout, la recherche du vrai? Ce volume pose pour la première fois cette question, en suit les modalités diverses des premiers sophistes à Saint Augustin, et tente de dégager les constantes et les ruptures qui jalonnent un problème trop peu exploré. Car richesse et pauvreté ne sont pas, pour les animaux sociaux que nous sommes, des conditions accessoires, elles affectent tous les domaines et font l’objet d’une réflexion portant aussi bien sur la façon de les définir et la valeur éthique à leur accorder qu’à leurs implications sociales, économiques et politiques. Les études réunies dans ce volume soulignent l’importance de ce thème dans la pensée antique, mais elles fournissent également des outils d’analyse d’une actualité si frappante qu’ils peuvent nous inviter à nous en inspirer.
Vrin – Tradition de la pensée classique
320 pages – 13,5 × 21,5 cm
ISBN 978-2-7116-2685-4 – septembre 2016