« Ma métaphysique s’affirme donc comme étant la seule à posséder une frontière véritablement commune avec les sciences physiques, un point jusqu’auquel celles-ci viennent à sa rencontre par leurs propres moyens, de sorte qu’elles font réellement la jonction avec elle et que l’harmonie s’en trouve établie : ce résultat n’est pas obtenu en faisant violence aux sciences empiriques pour les tourner vers la métaphysique, ni en abstrayant en secret celle-ci de celles-là, pour lui faire trouver, a priori, à la manière de Schelling, ce qu’elle avait appris a posteriori ; au contraire, les deux domaines se rencontrent d’eux-mêmes et sans entente préalable. Ainsi, à la différence des autres, mon système ne reste pas suspendu en l’air, loin au-dessus de toute réalité et de toute expérience, mais il descend jusqu’au sol ferme de la réalité, où les sciences de la nature viennent prendre en charge l’esprit avide de savoir. »