Qui suis-je ? Où vais-je ? Puis-je élucider un sens qui suspende l’absurde ? Comment intégrer dans la finitude de ma vie ces sensations diffuses d’éternité et de transcendance ? Comment distinguer l’essentiel de l’accessoire ? Autant de questions « existentielles » qui ne souffrent d’aucune réponse si ce n’est l’éprouvé de la question elle-même. Néanmoins, au fil et dans l’écart de l’expérience intuitive, traversée par cette « signifiance insignifiable » peut surgir une parole qui ne se coagule pas en signification. Partage d’un cheminement, dialogue qu’il faut saisir au vol dans le tourbillon vertigineux du confort, de la technologie, de la globalisation, ce livre questionne l’être de l’homme au jour des transconcepts que sont l’Être, l’Amour, le Vide, le Tao, la Transpassibilité et dans la pénombre des formes manquées de présence que sont la manie et la mélancolie. En toile de fond, l’art, la cérémonie du thé et la fragilité abyssale de notre pouvoir-être et vouloir-vivre. Penser : dé-sceller, au péril de soi, l’impensable.
Ado Huygens : Penser l’existence, exister la pensée. De l’humanitude, de l’amour, au jour de la phénoménologie clinique
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