lls sont allongés sur des lits et parlent de l’Amour et de la Beauté.
Leurs discours se succèdent, parfois se répondent : car il y a plusieurs Amours et plusieurs manières de désirer le Beau. A ces hommes vivant en un temps et un lieu où l’éducation des garçons, est indissociable de la sexualité qui règle les rapports du maître et du disciple, une étrangère, Diotime oppose un modèle féminin de la procréation du savoir. A travers elle, Socrate dessine les étapes de l’apprentissage du philosophe capable de se détacher du monde sensible pour devenir l' » amant « , par excellence qui guide l' » aimé » dans sa quête du Vrai et du Beau.
Par-delà les interprétations prudentes du Banquet que nous a léguées la tradition philosophique, cette traduction inédite invite à une lecture renouvelée dialogue : un Banquet parfois extravagant, à l’image de son objet, d’une richesse stylistique exubérante, souvent cru dans son langage, foisonnant enfin dans sa recherche du bonheur véritable.