Jean-Gérard Bursztein : Sur l’espace subjectif

« Le truc analytique ne sera pas mathématique », annonce Lacan dans « Encore ». Cette affirmation célèbre a amené un grand nombre de spécialistes à considérer qu’il est possible de faire une analyse sans recourir aux mathématiques.
Contrairement à ce préjugé, l’auteur montre que la topologie et le formalisme visant le réel du mouvement subjectif deviennent des problématiques psychanalytiques nécessaires à l’extension de la théorie et à la reformulation de sa terminologie. Il ne s’agit pas là d’une bipolarité entre psychanalyse et mathématiques, mais d’une intrication formelle nécessaire à l’enseignement de la psychanalyse. Autrement dit, la topologie subjective apporte, dans une saisie momentanée, une aperception locale de la structure qui vaut comme consistante.

AUTEUR :
Psychanalyste, Jean-Gérard Bursztein pratique et enseigne à Paris. Docteur en philosophie, il est chargé de conférences à l’École pratique des Hautes Études.

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