Au cœur de l’ « affaire Onfray », il y a Elisabeth Roudinesco. C’est elle qui a mis le feu aux poudres. Voici réunis et présentés ses arguments contre le brûlot antifreudien de Michel Onfray.
Un brûlot est publié, qui dénonce « l’affabulation freudienne ». Sigmund Freud serait un homme cupide, menteur, phallocrate, homophobe, incestueux, pervers, fasciste, persécuteur de son peuple (les Juifs), un pseudo-savant dont il conviendrait de dénoncer enfin les méfaits. Et pourquoi ne pas l’écrire si cela est vrai ?
Mais le brûlot est truffé d’erreurs, il véhicule de fort anciennes rumeurs (et de bien méchantes légendes), il n’établit rien. Et « l’affabulation freudienne » apparaît bientôt pour ce qu’elle est : la pure affabulation de l’auteur du brûlot.
Voici les pièces du dossier.
Historienne, directrice de recherches à l’université de Paris-VII, Elisabeth Roudinesco est l’auteur de nombreux livres qui ont fait date. A sa propre analyse, elle a joint les contributions de Guillaume Mazeau, Christian Godin, Franck Lelièvre, Pierre Delion et Roland Gori.