« Le dandysme est le dernier éclat d’héroïsme dans les décadences », écrivait Charles Baudelaire. Conçu comme le prolongement actualisé de Philosophie du dandysme. Une esthétique de l’âme et du corps (PUF, 2008) à travers la philosophie, la littérature, le théâtre, l’art, la musique, le rock, le cinéma ou la mode, cet ouvrage met en évidence, dans le sillage de Baudelaire, que le dandysme, cette « esthétisation de soi » par où l’être tend à faire de son existence une œuvre d’art vivante, selon l’aphorisme d’Oscar Wilde, est en passe de devenir un acte de résistance face à l’émergence, au sein du monde moderne, de nouvelles formes de barbarie.
Le dandysme ? Une aristocratie de l’esprit, certes mais aussi, par-delà le culte de la beauté, une révolte par l’élégance ! Et le dandy en tant que tel ? Le dernier héros des temps modernes ! C’est la raison pour laquelle ce livre se conclut, après avoir retracé l’histoire du dandysme classique et contemporain (de Lord Brummell à David Bowie en passant par Byron, Wilde, Barbey d’Aurevilly, Proust, Cocteau et Andy Warhol), sans oublier d’y mettre à l’honneur la femme dandy (George Sand, Coco Chanel, Virginia Woolf, Greta Garbo), par un manifeste, dit du « prismatisme », à l’intention des générations futures.
Daniel Salvatore Schiffer : Le dandysme, dernier éclat d’héroïsme
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