Cet essai devait à l’origine figurer dans le troisième volume de L’Obsolescence de l’homme, oeuvre maîtresse de Günther Anders, volume qui n’a jamais vu le jour.
Ce texte à demi dialogué, on pourrait dire théâtral, se motnre riche en aperçus de tous genres, sous-tendu par une dialectique toujours surprenante. Un essai magistral, pratiquant l’exagération et le paradoxe comme sources d’insurrection permanente contre une époque glaciaire.
Un texte classique au sens fort : à lire en classe, pour l’instruction des générations qui viennent.
Günther Anders
Günther Anders (Günther Stern) est né le 12 juillet 1902 à Breslau, actuellement Wrocław, en Pologne. Il est le troisième enfant des psychologues William et Clara Stern et mort le 17 décembre 1992 à Vienne. Penseur et essayiste allemand, Günther Anders a régulièrement récusé la désignation de philosophe.
Anders a reçu de nombreux prix dont le prix de la critique allemande (1967), le prix de littérature de l’Académie bavaroise des Beaux-Arts (« Bayerische Akademie der Schönen Künste ») (1978), le prix de l’État autrichien pour la publication culturelle (1979), le prix de la ville de Vienne (1980), et le prix Theodor W. Adorno de la ville de Francfort (1983).