Descartes : Œuvres

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Depuis 1937, grâce à l’édition d’André Bridoux, spécialiste de la pensée d’Alain, les œuvres de Descartes étaient devenues le quarantième volume de la Pléiade, volume grâce auquel une partie de ses écrits majeurs avaient été réunis en moins de 1500 pages. Toutefois, fondé sur des coupes importantes – qu’il s’agisse des Principes de la Philosophie, des Essais de 1637, de la correspondance ou même des Objections et Réponses – mais aussi sur une absence d’appareil critique, il ne pouvait répondre qu’aux exigences d’une première approche, ne pouvant en aucun cas servir d’outil de travail sérieux et durable. Le besoin d’une nouvelle édition en Pléiade fut sans doute ajourné grâce au remarquable travail de Ferdinand Alquié qui, en trois volumes, proposa chez Classiques Garnier, de 1963 à 1973, une édition annotée bien plus satisfaisante des œuvres philosophiques de Descartes. On sait combien celle-ci marqua les commentateurs, Jean-Marie Beyssade y voyant même le chef-d’œuvre d’Alquié, tandis que Denis Moreau en entreprit en 2010 une réédition augmentée[1].

 

Toutefois, dans les années 1990, fut envisagée pour la Pléiade une nouvelle édition en trois volumes, deux consacrés aux traités de Descartes, et un troisième contenant la correspondance intégrale. Une telle ambition se révéla pourtant intenable, notamment en raison du poids de l’appareil critique rendu nécessaire par la recherche mais venant s’ajouter aux écrits déjà volumineux de Descartes. Parallèlement, fut entrepris en 2006 dans la collection Tel de Gallimard, sous la direction de Jean-Marie Beyssade[2] et Denis Kambouchner, une nouvelle édition des Œuvres complètes de Descartes dont nous avions rendu compte ici, tout en menant un entretien avec l’un de ses deux maîtres d’œuvre, Denis Kambouchner, entretien consultable à cette adresse.

 

Dans ces conditions, que pouvait faire la Pléiade ? Et, plus précisément, par rapport à quelle édition déjà existante devait-elle penser son utilité ? Il s’agissait d’une véritable gageure car, quelle que fût l’issue retenue, une certaine déception risquait d’y être associée. Reprendre de manière intégrale l’édition Tel en cours de parution eût consisté à produire un doublon ne pouvant de toute façon pas tenir dans les trois volumes envisagés au départ. Mais ne rien faire eût signifié l’abandon de Descartes à l’édition gravement lacunaire et devenue obsolète de Bridoux, ce qui eût été inacceptable. Et comment penser également le rapport aux trois volumes des Œuvres philosophiques de Descartes récemment augmentés par Denis Moreau ? Formant une œuvre interprétative à part entière, il n’était pas raisonnable de chercher à la concurrencer.

 

Face à l’accumulation de difficultés, c’est une sorte de compromis permanent qui semble avoir prévalu dans cette nouvelle édition de la Pléiade ramenée à deux volumes des Œuvres de Descartes[3], contenant respectivement 1580 et 1560 pages. Cette dernière accuse une significative augmentation des textes publiés par rapport à l’édition de Bridoux, mais demeure bien sûr incomplète, notamment pour ce qui concerne la correspondance, et n’est donc qu’une reproduction partielle de l’édition Tel, bien que soient proposées certaines nouveautés pour les Regulae, cas complexe sur lequel nous reviendrons. En outre, annotée par une pluralité de chercheurs, elle ne constitue pas une œuvre interprétative unifiée des écrits cartésiens et ne saurait remplacer la lecture qu’en avait faite Alquié.

 

A : La question des traductions

 

Dans une note substantielle destinée à présenter les critères de cette nouvelle édition, Denis Kambouchner expose avec clarté les principes ayant prévalu dans l’élaboration de cette dernière. Le plus essentiel nous semble être celui d’une publication unilingue des textes, en particulier bien sûr de ceux dont l’original avait pourtant été écrit en latin. C’est ainsi que les Regulae, les Méditations, les Objections et Réponses ou encore Les Principes de la Philosophie ne sont donnés que dans leur version française, et ce contrairement au choix qui guide la publication des Œuvres complètes dans la collection Tel où le texte latin est systématiquement présent en regard de la traduction française. Les traductions retenues sont celles qui ont acquis une valeur canonique du fait même qu’elles sont « parues du vivant de Descartes et autorisées par lui[4] ». C’est ainsi que se trouvent reconduites les traductions du duc de Luynes et de Clerselier pour les Méditations et les Objections / Réponses tandis que celle de Claude Picot demeure la traduction de référence pour les Principes de la Philosophie.

 

Les textes dont la traduction n’a pas été validée par Descartes sont en revanche retraduits ; tels sont pour l’essentiel les cas 1) des Regulae, dont la traduction est collective et assurée par Jean-Marie et Michelle Beyssade, avec la collaboration de Frédéric de Buzon et Denis Kambouchner, 2) de L’entretien avec Burman, traduit par Xavier Kieft en dépit de l’excellente édition et traduction qu’avait déjà proposée Jean-Marie Beyssade aux PUF[5], 3) des Notes sur un certain placard, initialement traduites par Clerselier et récemment retraduites collectivement sous la direction de Denis Moreau[6] mais ici présentées dans une traduction de Dan Arbib très proche de celle de Clerselier, et 4) des Notes copiées par Leibniz, traduites ici par Michelle Beyssade.

 

Une mention spéciale doit être réservée à La Recherche de la vérité. La datation de ce petit dialogue a toujours divisé les spécialistes, chaque éditeur se trouvant conduit à proposer ses hypothèses propres. Ici, Louis Rouquayrol suggère d’y voir « un canevas de jeunesse auquel Descartes aurait cru intéressant, à un moment, de donner une suite[7]. » Le gain d’une telle interprétation est clair : il consiste à pouvoir rendre simultanément raison d’arguments contraires soutenant différentes datations en conjecturant que plusieurs couches de rédaction s’y sont déposées. Mais au-delà de cette suggestion apparaissent deux incongruités : d’abord la traduction de Victor Cousin n’est nullement évoquée ; puis, plus étonnamment, la traduction et l’édition conduites par Emmanuel Faye[8] sont passées sous silence. Une telle occultation est injustifiable : l’élégance de la traduction d’E. Faye doublée de la profondeur de l’essai introductif par lequel étaient apportées de notables précisions quant à l’usage du mot « conscience » en français, en faisaient un travail de premier plan qu’il est inconcevable de taire dans l’histoire éditoriale de ce dialogue. La motivation de cet « oubli » ne laisse pas d’interroger.

 

Au total, les choix opérés s’avèrent à la fois compréhensibles et en même temps frustrants. L’absence du texte latin a du sens au regard des contraintes pesant sur la taille des volumes, mais elle est dommageable parce qu’elle rend le texte de la Pléiade insuffisant au regard des besoins d’une lecture précise du texte, notamment pour les Méditations, les Principes mais aussi L’entretien avec Burman. Plus déroutante encore est la décision de ne pas retraduire les textes canoniques ; certes, l’autorité de Descartes confère une sorte d’authenticité aux traductions qu’il avait autorisées au point d’en faire des éléments de son œuvre, mais il n’en demeure pas moins que l’écart entre le texte latin et les traductions est souvent considérable. La traduction très littérale du latin des Méditations qu’avait proposée Michelle Beyssade[9] avait rendu très sensible ce fait et l’on se prend à regretter que la même entreprise n’ait pas été retenue pour les Principes voire pour les Objections et Réponses quand cela se justifiait. Certes, les notes abondantes signalent les écarts mais leur discontinuité ne permet pas de faire sentir la différence au sein d’un texte lu cursivement. Ce choix est d’autant plus étonnant que l’édition de Ferdinand Alquié avait déjà reproduit les traductions historiques, de sorte que se trouvent à nouveau reconduites, au moins pour les Méditations, des traductions déjà disponibles et aisément trouvables.

 

Quant aux textes retraduits, ils sont d’inégale portée. Si les Notes sur un certain placard refusent l’effort de clarification dont était porteuse la traduction dirigée par Denis Moreau, et reviennent à une traduction presque similaire à celle de Clerselier, il n’en va pas de même pour celle des Regulae : la découverte récente d’une partie du texte a changé la donne et contraint de repenser aussi bien l’organisation que le contenu de ce traité inachevé. Quant à L’entretien avec Burman, il est présenté dans une version qui ne manque pas d’intérêt, notamment par l’élimination du ressouvenir au profit du souvenir mais aussi par le retour – fort bien justifié – dans certaines circonstances à la version du texte de Clauberg.

 

B : Les coupes

 

Pour tenir en deux volumes, les œuvres de Descartes ont dû subir de nombreuses réductions. La première d’entre elles est le retrait des textes écrits en latin et nous en avons déjà fait mention. À cela s’ajoute une série d’éliminations de traités et de lettres.

 

Concrètement, le texte des Objections se trouve en partie réduit pour ce qui concerne les Cinquièmes et Septièmes d’entre elles. Cela concerne essentiellement les redites mais il n’en demeure pas moins que les Objections ne sont pas présentées dans leur version complète.

 

Les Essais de 1637 sont eux très significativement réduits ; seuls sept des dix discours de la Dioptrique sont reproduits, tout comme n’en sont retenus que quatre sur dix des Météores. La Géométrie, jugée très technique, n’apparaît que par extraits empruntés à ses deux premiers livres. Il est donc impensable, pour qui souhaiterait travailler de près sur les écrits de 1637, de s’en tenir à cette édition qui a fait le choix d’expurger les passages « fort austères » (dixit D. Kambouchner) des essais scientifiques pour n’en retenir que ce qu’ils pouvaient présenter de plus général. Cela, encore une fois, se comprend mais rend indispensable le recours au troisième volume des Œuvres complètes dans la collection Tel.

 

Enfin, parmi les coupes figurent celles concernant les lettres ; à l’instar de l’édition d’Alquié, ayant délibérément réduit voire éliminé certaines lettres en entier, se trouve ici menée une sélection, très large, de la correspondance, entreprise accomplie d’une main de maître par Jean-Robert Armogathe reprenant autant que possible les traductions de Clerselier. Paradoxalement, il nous semble que ce travail sur les écrits épistolaires, quoique reposant sur une sélection, donc sur une exclusion de certaines lettres, mais aussi sur une présentation de bien des lettres à partir d’extraits, parvient à donner au lecteur une édition très aboutie de la correspondance de Descartes. Le choix qui a été fait dans la collection Tel de publier les lettres selon les thématiques et les destinataires nous paraît en effet d’une très grande incommodité qu’aggravent des erreurs assez nombreuses de typographie. Revenues pour la Pléiade dans un ordre chronologique, distribuées à la fin des deux volumes, ces lettres reçoivent ici une édition de grande qualité, et sont bien plus aisément trouvables que dans l’édition Tel. L’érudition de l’éditeur confère aux notes une richesse à nulle autre pareille, compensant de loin la frustration que peut occasionner la publication fragmentaire qui en est faite tant se trouve ciblé à chaque fois l’essentiel du propos.

 

Un étonnement s’impose malgré tout : dans une édition où chaque page semble comptée, pourquoi faire droit à L’Entretien avec Burman ? Sans être dénué d’intérêt, ce texte contient des contradictions, s’enracine dans une origine trouble à telle enseigne qu’Alquié ne l’avait pas retenu pour son édition des Œuvres philosophiques de Descartes, arguant d’une part que le manuscrit était composé d’abréviations ne pouvant conduire en de nombreux cas qu’à des suppositions éditoriales, et remarquant d’autre part que bien des réponses de Descartes manquaient d’authenticité et devaient avoir été reconstruites a posteriori. X. Kieft justifie dans sa notice l’importance du texte – ce dont nous ne disconvenons pas – mais, relativement à une édition dont la taille est contrainte, la légitimité de sa présence demeure sujette à caution d’autant plus que le caractère haché du « dialogue » en rend la lecture particulièrement pénible. Inversement, de petits traités comme L’abrégé de musique ne sont pas reproduits in extenso, ce qui est difficilement compréhensible, d’abord parce que le texte est très court, mais également parce qu’il contribue activement à la compréhension d’une certaine esthétique cartésienne et qu’il ne serait pas en trop pour une édition qui se prévaut de mettre en avant de larges extraits du ballet La Naissance de la Paix dont Descartes avait écrit le livret.

 

C : Nouveautés et ajouts

 

Si l’on tient compte du fait que, fin 2024, seuls cinq volumes des Œuvres complètes de la collection Tel avaient paru, alors il apparaît que nombre de textes retraduits se trouvent proposés pour la première fois, ensemble, dans une édition française. Denis Kambouchner insiste ainsi sur la réunion de textes posthumes, bénéficiant des avancées les plus récentes de la recherche et se trouvant livrés au public pour la première fois dans la présente édition de la Pléiade :

« A cette série de textes publiés s’ajoute la masse des écrits posthumes. Parmi ceux-ci, des œuvres célèbres, quoique inachevées : les Règles pour la direction de l’esprit, unique traité de la méthode, sans doute laissé de côté à la fin des années 1620 ; les deux grands traités jumeaux du début des années 30, Le Monde ou Traité de la Lumière et L’homme ; La Recherche de la vérité par la lumière naturelle, de date inconnue, seul essai de dialogue philosophique que Descartes nous ait laissé ; enfin, La Description du corps humain, entreprise en 1648. Nous livrons pour la première fois à un large public l’intégralité de ces textes, avec, pour ceux qui ont été rédigés en latin, des traductions nouvelles bénéficiant du dernier état des recherches[10]. »

 

Cette présentation est juste mais à une restriction près : toutes ces traductions ont été publiées dans des volumes des Œuvres complètes qui sont déjà sortis dans la collection Tel. L’enjeu est donc celui du regroupement de ces traités et non de leur primauté éditoriale. Néanmoins, un texte fait exception : les Regulae. Lorsqu’avait paru en 2016 le premier volume des Œuvres complètes en Tel, la copie du manuscrit retrouvé en 2011 par Richard Serjeantson n’avait pas été publiée ; si l’on savait qu’il ne contenait que les seize premières Règles, que la mention de la mathesis universalis en était absente ou encore que la règle IV se trouvait réduite à sa première partie, l’édition scientifique de ce manuscrit faisait encore défaut. Depuis 2023, cette lacune est comblée, R. Serjeantson et Michael Edwards ayant publié la version de ce manuscrit précoce[11], obligeant à repenser la composition et le contenu des Regulae. Ainsi, les passages absents du manuscrit retrouvé se trouvent-ils signalés entre demi-crochets, tandis que sont mentionnées les variantes significatives entre les traductions, ce qui en change significativement la configuration.

 

Quant au contenu, il soulève d’évidentes interrogations : comme le notent D. Kambouchner et J.-M. Beyssade, « le développement sur la mathesis universalis, que l’on croyait jusqu’ici appartenir à la strate la plus ancienne du texte, peut-il avoir été composé après le développement sur la méthode ?[12] » Ne faut-il pas également réduire considérablement l’importance de cette notion, peut-être excessivement accentuée au sein de certaines lectures qui ont été faites du cartésianisme ?

 

Quoi qu’il en soit, il convient d’avoir à l’esprit que les Œuvres complètes publieront dans le tome VII une traduction française du manuscrit de Cambridge, ce par quoi elles mériteront pleinement leur adjectif.

 

Conclusion

 

Que penser au total de ces deux volumes que consacre la Pléiade à l’auteur des Méditations ? Dans l’absolu, c’est un travail remarquable, produit d’une collaboration efficace entre de nombreux spécialistes, remplaçant avec succès l’édition très obsolète de Bridoux. Sans être identique aux Œuvres complètes de la collection Tel, ils en reconduisent toutefois de nombreuses vertus en un format plus maniable, avec un renvoi systématique à l’édition d’Adam et Tannery. En outre, sur le plan symbolique – qui n’est pas négligeable en la matière – il est heureux que cette prestigieuse collection donne enfin à Descartes la place de choix qui lui revient en son sein.

 

Mais, comme toujours avec la Pléiade, l’ambiguïté demeure quant à sa destination exacte. Est-elle un outil pratique de lecture, regroupant en peu de volumes des textes dispersés à destination de l’honnête homme, ou se propose-t-elle de donner un certain état des lieux de la recherche au sujet des textes qu’elle édite ? S’adresse-t-elle au « grand public » ou à une série de chercheurs ayant besoin de connaître les derniers développements scientifiques de l’actualité d’un texte ? A cette question, devenue un topos, la réponse tranchée semble interdite : par la qualité de l’appareil critique et des notes, l’entreprise semble destinée à l’exigence du chercheur ; mais par son incomplétude, par ses coupes, mais aussi par l’absence de retraduction des textes canoniques, elle paraît se contredire en visant un public plus large et moins spécialisé en reproduisant ce qui était déjà largement connu et disponible. Comme bien des volumes de la collection, ceux consacrés à Descartes n’échappent donc pas à la règle : sautant d’un pied à l’autre, ils témoignent de l’hésitation devenue structurelle au sein d’une collection ne parvenant pas à trancher quant à l’identité de ses lecteurs.

 

Nonobstant ces réserves, on ne peut que saluer ce travail d’équipe qui, sans remplacer bien des éditions déjà existantes, s’impose d’ores et déjà comme l’une des plus maniables et des plus pratiques – par son format et par ses choix – mais aussi comme l’une des plus fiables à bien des égards. Ce qui était une gageure très risquée a donc emprunté la voie du succès.

***

[1] Cf. René Descartes, Œuvres philosophiques, Trois volumes, édition de Ferdinand Alquié, augmentée par Denis Moreau, Paris, Classiques Garnier, 2010, reprise en  format poche en 2018.

[2] Hélas disparu en 2016, Jean-Marie Beyssade demeure toutefois l’initiateur de l’entreprise et est donc mentionné aussi bien dans l’édition Tel que dans sa reprise partielle en Pléiade.

[3] René Descartes, Œuvres, 2 volumes, édition préparée par Jean-Marie Beyssade et publiée sous la direction de Denis Kambouchner, Paris, Gallimard, coll. Pléiade, 2024.

[4] Denis Kambouchner, « Note sur la présente édition », in Œuvres, I, op. cit., p. XLV.

[5] Cf. Descartes, L’entretien avec Burman, Edition, traduction et annotation par Jean-Marie Beyssade, Paris, PUF, coll. Epiméthée, 1981.

[6] Cf. « Traduction inédite du texte latin des Notae in Programma quoddam (1647) de René Descartes », in Thibaut Gress (éd.), Cheminer avec Descartes, Paris, Classiques Garnier, 2018, p.191-212.

[7] Louis Rouquayrol, « Notice de La Recherche de la vérité », in Descartes, Œuvres, Tome I, op. cit., p. 1260.

[8] Cf. Descartes, La Recherche de la Vérité par la lumière naturelle, traduction et notes par Emmanuel Faye, Paris, LGF, 2010.

[9] René Descartes, Méditations métaphysiques, Présentation et traduction de Michelle Beyssade, Paris, LGF, 1990.

[10] Denis Kambouchner, art. cit., p. XLIII-XLIV.

[11] Cf. René Descartes, Regulae ad directionem ingenii. An Early Manuscript Version, édition, introduction et traduction par R. Serjeantson et M. Edwards, Oxford, Oxford University Press, 2023.

[12] Notice, in Œuvres, I, op. cit., p. 1178.

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Ancien élève de l’ENS Lyon, agrégé et docteur en Philosophie, Thibaut Gress est professeur de Philosophie en Première Supérieure au lycée Blomet. Spécialiste de Descartes, il a publié Apprendre à philosopher avec Descartes (Ellipses), Descartes et la précarité du monde (CNRS-Editions), Descartes, admiration et sensibilité (PUF), Leçons sur les Méditations Métaphysiques (Ellipses) ainsi que le Dictionnaire Descartes (Ellipses). Il a également dirigé un collectif, Cheminer avec Descartes (Classiques Garnier). Il est par ailleurs l’auteur d’une étude de philosophie de l’art consacrée à la peinture renaissante italienne, L’œil et l’intelligible (Kimé), et a publié avec Paul Mirault une histoire des intelligences extraterrestres en philosophie, La philosophie au risque de l’intelligence extraterrestre (Vrin). Enfin, il a publié six volumes de balades philosophiques sur les traces des philosophes à Paris, Balades philosophiques (Ipagine).