Jocelyn Benoist : Eléments de philosophie réaliste

Résumer la trajectoire de Jocelyn Benoist dans la phénoménologie française est une tâche complexe. D’abord parce qu’elle concerne un auteur extrêmement productif, qui, en outre, avance très vite et sous le coup de successives mises en crise de ses propres résultats philosophiques1. De par ce débat infini avec soi où chaque nouvelle obtention théorique entraine aussitôt sa propre mise en question, il n’y a pas et ne peut pas y avoir de rapport absolument univoque de Jocelyn Benoist à la tradition dont il a été jusqu’à un certain temps, le plus brillant héritier, à savoir la phénoménologie française.

La démarche de Jocelyn Benoist ne consiste pas à se revendiquer d’un champ philosophique déterminé, phénoménologique plutôt que structuraliste, ou la phénoménologie plutôt que la philosophie analytique (comme cela a été trop longtemps le cas en France), mais à évoluer dans l’élucidation des questions et des problèmes philosophiques pour eux-mêmes. C’est donc d’abord par rapport à des questions – et non par revendication stérilement doctrinale – que les œuvres de Husserl, de Merleau-Ponty, de Levinas et de Michel Henry sont convoquées et pensées par Jocelyn Benoist.

A : La grammaticalisation de l’intentionalité

Pour permettre à Jocelyn Benoist de répondre aujourd’hui de la place qu’il occupe dans ce qui s’est historiquement constitué comme le champ de la phénoménologie française, je n’insisterai pas sur la dette historique qui est la sienne par rapport à cette tradition, chose sur laquelle Jocelyn Benoist a eu de nombreuses fois l’occasion de s’expliquer avec beaucoup de précision. Je tenterai d’élucider une question qui me semble constituer un des nombreux fils conducteurs de son œuvre, permettant de suivre clairement son évolution philosophique, de ses premiers écrits jusqu’aux Eléments de Philosophie réaliste, parus en 20112. Ce fil directeur c’est le thème phénoménologique du « donné ». Je cite ici la phrase d’ouverture à un texte de 1995 intitulé « qu’est-ce qui est donné ? » : « Ce qui caractérise la tradition philosophique dans laquelle j’ai fait mes premières armes (la phénoménologie) comme un certain empirisme qui m’attire, c’est la référence au donné. Quant à moi, je ne suis pas vraiment sûr de rester phénoménologue ou de l’avoir jamais été, mais je n’en continue pas moins de tenir à ce thème philosophique du « donné » et je crois qu’il y a encore beaucoup à faire pour l’exploiter »3. Je voudrais partir de cet ancrage dans la question du « donné » pour tenter de comprendre la manière dont Jocelyn Benoist a été amené à progressivement prendre ses distances par rapport à lui, dans ce que j’identifie comme une progressive grammaticalisation de la question de l’intentionalité. Je distinguerai ainsi deux temps dans la pensée de Jocelyn Benoist. Dans un premier temps, avant d’être grammaticalisé, le concept d’intentionalité, malgré sa limitation et malgré la montée en puissance chez Jocelyn Benoist des références à Wittgenstein et Austin, continue de jouer un rôle constitutif.

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S’il fallait résumer le propos partant des premiers écrits phénoménologiques de Jocelyn Benoist jusqu’à Sens et sensibilité paru en 2009, je serais tenté de dire, pour faire vite, qu’il consiste dans la démonstration que l’intentionalité n’est pas un « empire dans un empire », autrement dit que toute intentionalité est adossée à des conditions contextuelles d’accomplissement qui mettent à mal son entente purement internaliste, transcendantale, soustraite au monde, entente qui du reste, n’a jamais été acceptée par Jocelyn Benoist à toutes les étapes de son parcours. Cependant, malgré les claires délimitations qu’elle fixe au concept d’intention par son externalisation – c’est-à-dire son exposition aux conditions réelles de son effectuation – la pensée de Jocelyn Benoist n’en continue pas moins de faire fond sur un sens substantiel de l’intentionalité que les deux dernières œuvres publiées – Concepts et Eléments de philosophie réaliste – désactivent entièrement et avec elle, nécessairement, la référence aux concepts de « présence » et de « donné » si prépondérants dans les premiers écrits de Jocelyn Benoist.

B : Avoir et Donation

Ce qui a d’emblée frappé l’attention du derridien que j’étais autrefois dans la première œuvre de Jocelyn Benoist, c’est la volonté théorique marquant ses premiers travaux phénoménologiques, d’élaborer une entente positive de la présence par-delà les grandes entreprises de déconstruction de ladite « métaphysique de la présence ». Suivant des intuitions fondamentales de la critique de Derrida par Jean-Luc Marion, Jocelyn Benoist avance une première œuvre clairement destinée à élaborer un sens de la présence compris comme mode de donation proprement phénoménologique, comme telle, non assimilable à ladite présence métaphysique identifiée et déconstruite par Derrida chez Husserl. On assiste dans les dernières œuvres de Jocelyn Benoist, Concepts et Eléments de philosophie réaliste à une montée en puissance du thème de l’avoir. La primauté du monde perçu présenté par l’auteur à de nombreuses reprises comme ce que nous avons de toutes les façons, permet une contestation progressive du motif phénoménologique du « donné ». Pourtant, il serait réducteur d’opposer purement et simplement le paradigme de l’avoir à celui de la donation, comme il serait caricatural d’opposer purement et simplement – artificiellement – les premières œuvres d’inspiration phénoménologique aux œuvres plus récentes clairement réalistes. Car dès le départ, en un sens, c’est bien cette thématique de l’avoir que cherche à élaborer Jocelyn Benoist mais avec des outils phénoménologiques qui lui paraîtront peu à peu insuffisants pour capturer dans toute sa densité l’épaisseur de notre enfoncement perceptif dans la réalité que par lui nous avons de toutes les façons. Il faudra passer de la phénoménologie au réalisme. Ce tournant n’a rien de forcé, il renvoie à l’approfondissement d’une quête visible dès le départ chez Jocelyn Benoist, mais que des concepts comme ceux de « présence » et de « donation » se révéleront en fait impuissants à restituer. C’est qu’une philosophie de l’avoir ne pourra plus se dire phénoménologique, seul un réalisme compris comme « réflexion sur ce que l’on a » permettra de rendre compte de cet avoir que Jocelyn Benoist contraint par les outils phénoménologiques alors à sa disposition, avait commencé par assimiler à la donation, à ce qu’il appelait en 1994 dans « Egologie et donation » : « la profusion inentamé de l’avoir comme don »4. Je ne reviendrai pas ici sur le dialogue tendu qui a pu naître entre Jocelyn Benoist et Jean-Luc Marion sur cette question de la « donation », car il est tout à fait clair que si le futur auteur des Limites de l’intentionalité se réclame à l’évidence d’une notion qu’il emprunte à l’œuvre de Marion, celle-ci se trouve clairement dès le départ réinvestie dans une entente explicitement athée, et à ce titre dans un sens qui entre plus souvent en résonnance avec Sartre et Lacan qu’avec Marion à proprement parler, ainsi qu’en témoignent ces quelques formules de jeunesse : « le donné, de sa donation, est ce qui, de soi, désagrège le tout, fait qu’en fait il n’y a jamais de tout, que celui-ci, comme tel, demeure une illusion transcendantale. C’est à cette carence, à ce manque de totalité que se mesure le donné »5.

La donation est ainsi définie comme cet événement qui, parce que non économique, non incorporable, détotalise sans cesse le monde, « il est ce qui, de son arrivée toujours nouvelle, manque toujours au monde pour être un monde » 6. On voit donc clairement ici en quoi la donation au sens où le jeune Jocelyn Benoist la pense, ne se revendique en aucun cas d’une phénoménologie de l’excès, du trop plein, mais coïncide fondamentalement avec ce manque impliqué par l’événement même par lequel toute chose vient à se donner. Mais alors pourquoi devoir se passer de cette notion, et plus globalement pourquoi devoir abandonner le concept d’intentionalité compris dans son entente constitutive – non-grammaticale – pour restituer dans toute sa teneur d’être cette réalité que nous avons ?

C : Réel et perception

C’est que nous n’avons pas la réalité de l’avoir reçue, sous peine de perdre le fait massif et radical que le réel est là de toutes les façons, que nous ne pouvons pas faire comme s’il existait une situation qui nous placerait en deçà de notre adhérence perceptive au réel, comme s’il existait un espace de retrait aménageant une distance par rapport lui. Autrement dit, nous ne pouvons pas faire, je cite ici Jocelyn Benoist, « comme si nous pouvions penser indépendamment de cet avoir et il était sensé de nous demander comment nous pouvons avoir ce que nous avons (de fait) » (« Discussion avec Jocelyn Benoist à paraître »). Le réel est là pour nous de toutes les façons parce que fondamentalement il n’y a pas moyen de se soustraire à la perception. La perception est présentée en effet par Jocelyn Benoist dans Les Eléments de philosophie réaliste comme « une forme d’épreuve irréductible de notre appartenance » à la réalité, « tellement irréductible qu’il semble difficile de donner un sens à cette appartenance indépendamment de ce fait massif de la perception (même si celle-là ne se réduit pas à celui-ci) »7. Cette dernière précision permet au reste de comprendre que nos formes d’approches discursives du réel n’attestent pas moins que la perception de notre adhérence à lui, que ce n’est pas la seule expérience perceptive qui rend compte de notre adhérence, mais que celle-ci est impliquée dans toutes nos procédures y compris les plus éloignées de la perception.

Ce n’est donc pas parce qu’on ne saurait rendre compte de notre adhérence au réel indépendamment de ce que Jocelyn Benoist appelle « le fait massif de la perception », que tout ce qui ne relèverait pas directement de la perception, comme le langage, attesterait une quelconque perte de contact avec la réalité et témoignerait d’un quelconque déficit dans notre contact de plain-pied avec elle. Qu’il soit constitutif de notre concept de réalité qu’il tire son sens du fait de la perception – que le réel ne soit pas pensable indépendamment du fait qu’il est ce dont nous ne cessons de faire l’épreuve perceptive, ne veut pas dire qu’il n’y ait que dans la perception que le contact avec la réalité s’atteste. C’est ce qui fait toute la différence entre une « priorité épistémique » accordé à la perception et ce que Jocelyn Benoist appelle « une priorité grammatical du perçu dans le concept de ce que nous appelons « réalité » »8. Dans une relecture géniale de la Krisis, qu’il ne m’est pas possible de restituer dans son détail, Jocelyn Benoist affirme à propos de la perception qu’elle représente « une dimension basale de la construction de notre idée même de « réel » – telle même qu’elle peut être en jeu y compris là où il s’agit de ce qui ne serait pas, en propre, objet de perception »9. Même les concepts qui ne renvoient pas à des objets perçus, comme les objets de la physique mathématisée, tirent leur pleine référentialité du fait même que nous sommes bien ces êtres pour qui le réel s’éprouve massivement dans la perception. Si les objets physiques sont tout aussi réels que les objets perçus suivant des modalités référentielles fortement contextualisées, c’est aussi bien parce que notre concept de réalité dépend du fait qu’il s’applique massivement d’abord à ce que nous percevons. Ce qui ne veut certainement pas dire qu’il n’y a de description pertinente du réel que du réel perçu justement. Ce trait est simplement grammatical non phénoménologique.

On comprend alors pourquoi la perception ne saurait en aucun cas représenter une prestation de type intentionnel. Le réel est ce que nous avons au sens d’un préalable si absolu que cela n’aurait pas de sens de vouloir le traiter comme quoi que ce soit de donné : « faire comme si le réel avait à être donné d’abord pour que nous en disposions, pour que nous puissions nous prévaloir d’être en contact avec lui, c’est une fois de plus le placer sous le régime de la distance »10.

L’intentionalité n’est donc jamais en amont de notre rapport à la réalité. Toute prestation intentionnelle fait fond sur cette réalité au contact de laquelle nous nous trouvons déjà et par rapport à laquelle le sens émerge comme une manière de faire quelque chose de ce que nous avons de toutes les façons : « c’est donc dire que « l’intentionalité », ou tout dispositif représentatif qui la mettrait en jeu, loin de constituer la condition d’un « accès » au réel – comme s’il y avait lieu pour un tel accès – suppose au contraire, très fondamentalement, le contact avec lui et ne se déploie que sur la base de ce contact et pour ainsi dire à même lui »11. De la même manière pour le concept de « donné », qui n’est pas absurde en lui-même, mais qui ne saurait coïncider avec le préalable inconstituable de notre contact perceptif aux choses, car sa mobilisation, justement présuppose celui-ci : « sur quel fond le concept selon lequel quelque chose peut être traité comme « donné » ou non pourrait-il lui-même avoir un sens, si ce n’est encore une fois le réel, un réel qui est là et où nous sommes de toute façon, sans qu’il y ait de sens à dire qu’il est, en quoi que ce soit, « donné » ? »12.

Je laisse de côté tout ce qui dans la dernière élaboration du contact perceptif au réel aboutit à une critique du concept de présentation que Jocelyn Benoist avait pu avancer dans Concepts comme concept alternatif au concept de représentation, puisque Jocelyn Benoist ne semble plus entièrement croire dans les Eléments de philosophie réaliste à la rigidité d’une telle distinction. De plus, comme il le reconnait lui-même à nouveau dans un geste auto-critique par rapport à Concepts : « la métaphore du contact n’est probablement pas la meilleure. Comme s’il y avait là lieu pour un contact à nouer, à réaliser – figure d’un accès en quelque sorte immédiat, mais d’un accès tout de même. En toute rigueur nous ne sommes pas en « contact » avec le réel, cela ne veut rien dire : nous y sommes et en sommes, ce qui n’est pas du tout la même chose »13.

D : Le discret dialogue avec Merleau-Ponty

A mon sens c’est Merleau-Ponty qui reste depuis le départ dans la tradition phénoménologique française l’interlocuteur privilégié pour Jocelyn Benoist, ceci bien qu’une telle référence ne soit pas obvie dans l’œuvre (Jocelyn Benoist le cite beaucoup moins que d’autres auteurs de cette tradition).

On n’aura aucun mal à voir une affinité théorique très profonde de Jocelyn Benoist à l’endroit de ce que Merleau-Ponty appelle « le primat de la perception », et ce qui précède paraît le confirmer. Pour autant, l’approche grammaticale de la notion de réalité laisse paraître un malentendu dans l’expression « primat de la perception ». Car cette dernière laisse entendre – et c’est là ce qui ne peut manquer d’apparaître rétrospectivement comme le défaut majeur des premières approches phénoménologiques de Jocelyn Benoist -, qu’il y aurait par-delà les formats de nos prises conceptuelles ou discursives sur le réel, un sens du perçu purement transcendant et ainsi isolable de celles-ci, et dont il y aurait lieu de parler pour lui-même. S’il est bien vrai qu’il y a une portée substantielle de la perception et qu’à aucun moment on ne saurait confondre la perception avec ce que nous disons d’elle, pour autant, il y a dans la phénoménologie une tendance à hypostasier cette différence purement grammaticale. Car s’il est vrai que l’on ne saurait assimiler la perception avec ce que nous disons de notre perception, il est faux de chercher un sens du perçu qui se présenterait comme une sorte de degré zéro de la détermination (et dont la donation est clairement un avatar), comme l’isolation – parfaitement fictive – du perçu pour lui-même. Ce serait tout bonnement mal comprendre le fait grammatical suivant lequel il n’y a pas de sens du réel indépendamment des prises déterminantes qui sont les nôtres. En d’autres termes, il n’y a pas de référent hors des prises effectives qui rendent substantiellement compte du réel pour ce qu’il est effectivement. C’est là tout le sens du « réalisme intentionnel »14 dont se réclame Jocelyn Benoist, et suivant lequel « ce qu’« il y a » c’est très exactement ce qui est représentable d’une certaine façon »15. Il ne s’agit rien moins pour l’auteur des Eléments de philosophie réaliste que de combattre la mythologie d’une description absolue qui aurait court-circuité tout format, toute perspective, tout point de vue adopté sur le réel. Il y a tout simplement une erreur de grammaire à inférer du caractère substantiel de la perception la possibilité de décrire celle-ci indépendamment de toute prise normée sur ledit « donné ». Il n’y a rien de plus à dire sur le réel que ce que nous en disons et pensons, autrement dit, pas d’espace phénoménologique pour un discours neutralisé sur le « donné » ou le « perçu » comme tel. Il y a dans cette dernière position une faute de raisonnement consistant à vouloir la description sans jouer le jeu de la description, à vouloir autrement dit, les acquis de la description sans assumer notre activité descriptive laquelle obéit à des dispositifs normés de la représentation. C’est là sans doute ce qui est à l’origine de la fameuse thèse merleau-pontienne d’un prétendu sens positif de l’indétermination. Concernant l’exemple fameux des flèches de Müller-Lyer, Merleau-Ponty peut affirmer que nous sommes confrontés à quelque chose qui du point de vue de la perception est positivement et intrinsèquement indéterminé, comme s’il y avait une transcendance du perçu par rapport à toute détermination. Là contre, Jocelyn Benoist souligne que « pas plus qu’une détermination absolue du perçu, il n’y a donc d’indétermination absolue de ce perçu »16. C’est encore d’un certain point de vue – où leur aspect « ni égales ni égales » compte par rapport à un régime de description adopté – que le flèches sont effectivement autre chose qu’égales ou inégales, mais certainement pas en vertu d’un quelconque accès phénoménologique au perçu comme tel en deçà de toute détermination. Cette illusion a pu longtemps alimenter le discours phénoménologique, voire donner sa raison d’être à la discipline phénoménologique. Décrire en se soustrayant aux contraintes de la description, telle pourrait être l’origine d’une telle hypostase phénoménologique ou de la phénoménologie comme art sans pareil de l’hypostase.

Ce constat critique permet de mesurer et de ressaisir selon moi tout le parcours philosophique accompli par Jocelyn Benoist de sa première phénoménologie du « donné » au réalisme qui est aujourd’hui le sien.

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  1. Le présent texte reprend la question posée par Jocelyn Benoist dans un article paru dans le magazine littéraire en 2001 portant sur la phénoménologie. Il a été prononcé le 8 mars 2012 à l’occasion des Journées d’études autour du livre Hans-Dieter Gondek et László Tengelyi, Neue Phänomenologie in Frankreich, Berlin, Suhrkamp, 2011, organisées par Jean-Claude Monod et Christian Sommer aux Archives Husserl de Paris (CNRS UMR 8547 / Ecole Normale supérieure). J’en maintiens délibérément le style oral.
  2. Jocelyn Benoist, Eléments de philosophie réaliste, Vrin, Paris, 2011
  3. Jocelyn Benoist, L’idée de phénoménologie, Beauchesne, Paris, p. 45, je souligne
  4. Jocelyn Benoist, Autour de Husserl, Paris, Vrin, 1994 p. 90.
  5. Jocelyn Benoist, « Qu’est-ce qui est donné ? », in L’Idée de phénoménologie, op. cit., p. 64
  6. Ibid., p. 65
  7. Jocelyn Benoist, Eléments de philosophie réaliste, op. cit., p. 99
  8. Ibid., p. 106
  9. Ibid., p. 107
  10. Ibid., p. 91
  11. Ibid., p. 89
  12. Ibid., p. 91
  13. Ibid., p. 90
  14. Ibid., p. 53
  15. Ibid., p. 54
  16. Ibid., p. 118
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